Projet de thèse en Psychologie
Sous la direction de Annamaria Lammel et de Louise Goyet.
Thèses en préparation à Paris 8 , dans le cadre de 224 "Cognition, langage, interaction" , en partenariat avec Laboratoire paragraphe (equipe de recherche) depuis le 01-10-2019 .
L’étude du développement cognitif constitue une composante de recherche, principalement explorée chez des locuteurs monolingues. Depuis un certain nombre d’années des recherches scientifiques prennent en considération que la mobilité constante des populations a formé au sein des pays des diversités culturelles et linguistiques qui suscitent un intérêt particulier dans différents champs disciplinaires. Ainsi, de nombreux travaux de recherche ont exploré l’émergence et le développement des capacités cognitives chez des sujets bilingues. Des études (Bialystok, Peets, & Moreno, 2014 ; Kaushanskaya & Marian, 2009 ; Papagno & Vallar, 1995 ; Van Hell & Mahn, 1997) ont souligné que l’apprentissage simultané de plusieurs langues influence positivement le développement des fonctions exécutives chez de jeunes enfants. Ces études ont mis en évidence chez les sujets bilingues de meilleures capacités en termes de vitesse de traitement cognitif et de flexibilité cognitive comparé à celles des monolingues. Pourtant certains auteurs, comme Pichon (1937), considèrent que le bilinguisme peut troubler les fonctions ordonnatrices du langage du fait que l’enfant est soumis à l’influence de deux cultures, deux modes de pensée différentes, deux systèmes de relations entre des mots et des concepts qui ne se recouvrent pas exactement. D’autres études au contraire montrent que les enfants bilingues ont un avantage intellectuel sur les monolingues (Bhatnagar, Eisenstein, Wagner, 1980).L’objectif de la recherche est d’observer une différence dans l’apprentissage simultanée des langues sur le développement cognitif de l’enfant.
Pas de résumé disponible.