Thèse en cours

politiques macroprudentielles et liens avec la politique monétaire dans l’union européenne
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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu en 2023. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Raphaël Cardot-martin
Direction : Catherine Refait alexandreFabien Labondance
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2023
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit, Gestion, Economie et Politique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CRESE - Centre de REcherche sur les Stratégies Economiques
Jury : Président / Présidente : Delphine Lahet
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Refait alexandre, Fabien Labondance, Etienne Farvaque, Grégory Levieuge
Rapporteurs / Rapporteuses : Etienne Farvaque, Grégory Levieuge

Résumé

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Après le début de la crise financière mondiale, les banques centrales ont commencé à utiliser des politiques monétaires non conventionnelles afin de restaurer le fonctionnement du système financier et de soutenir l’économie réelle. Dans la même période, les politiques macroprudentielles ont connu une accélération de leur utilisation afin de maintenir la stabilité financière. Par conséquent, comme ces politiques ont toutes deux des impacts potentiels sur la stabilité financière, il est essentiel d’étudier leurs interactions. Dans cette thèse, nous évaluons ces interactions dans l’Union Européenne (UE). Premièrement, nous analysons les effets de ces interactions sur la croissance du crédit dans la zone euro, en développant un indicateur macroprudentiel et en utilisant des séries de surprises monétaires. Nos résultats suggèrent que ces deux politiques atténuent la croissance du crédit, et que bien que les effets de leurs interactions soient faibles, ils réduisent l’impact de chaque politique sur la croissance du crédit. Deuxièmement, nous regardons si une augmentation des exigences de fonds propres diminue la probabilité des crises bancaires dans l’UE, en utilisant un modèle Probit. Nos résultats montrent que le ratio de capital bancaire sur les actifs totaux ainsi que le ratio de capital réglementaire sur actifs pondérés du risque sont efficaces pour réduire la probabilité de crises bancaires. Finalement, nous testons la capacité des politiques monétaires et macroprudentielles à modifier les taux d’intérêt bancaires dans la zone euro, en utilisant l’estimateur fondé sur la moyenne de groupe. Nous trouvons que la politique monétaire augmente ces taux, tandis que les coussins de conservation des fonds propres ont un effet négatif uniquement sur les prêts aux entreprises non financières supérieurs à un million d’euros, et uniquement pour les pays de la périphérie.