Projet de thèse en Science politique
Sous la direction de Guillaume Marrel et de Vincent Labatut.
Thèses en préparation à Avignon , dans le cadre de École doctorale 537 « Culture et patrimoine » (Avignon) , en partenariat avec Agorantic (laboratoire) depuis le 20-09-2018 .
Le sujet de thèse articule sociologie du personnel politique d’une part et extraction, traitement et analyse de données, d’autre part. Il porte sur la longévité du personnel politique et les réformes électorales de limitation de la rééligibilité dans les démocraties contemporaines. Le projet de loi sur la moralisation de la vie publique porté par le Garde des Sceaux français début juin 2017 prévoyait la limitation du "cumul dans le temps" en réduisant à trois le nombre de mandats identiques successifs des membres d'exécutfs locaux et des parlementaires. Cette mesure de "dé-professionnalisation politique" désormais intégrée au projet de réforme constitutonnelle de La République en Marche rouvre un débat historique, marqué jadis par l'éloquence de Robespierre, sur le bon tempo démocratique et l’alternative entre rotation et compétence des “élus du peuple”. La thèse associe objectivations quantitatives et analyses qualitatives : elle vise à saisir les pratiques d’appropriation durable des mandats représentatifs et des fonctions exécutives, les usages et les effets de la longévité électorale, afin d’évaluer les controverses relatives à la professionnalisation politque qui préparent une éventuelle limitation de la rééligibilité en France. Il s’agit d’inscrire l’actuel débat législatf sur la règlementation du méter d'élu dans l'histoire du réformisme démocratique et des politiques électorales occidentales, et de lier cette réflexion sur les temporalités de la représentaton politique au renouvellement de l'objectivation des pratiques en termes de stabilité et de longévité du personnel politique.
Incumbent re-election or rotation in office ? Long politcal careers, and reforms of the democratic representation
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