Projet de thèse en Philosophie
Sous la direction de Louis Ucciani.
Thèses en préparation à Bourgogne Franche-Comté , dans le cadre de SEPT - Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps , en partenariat avec Logiques de l'Agir (laboratoire) depuis le 22-10-2015 .
La pensée du "second" Wittgenstein a d'abord et surtout été reçue en France comme celle d'une philosophie anti édifiante, réduisant l'exercice philosophique à l'analyse grammaticale et à la reconduction des usages mystifiants du langage aux sols de leurs formes de vies. La visée thérapeutique de Wittgenstein ne serait que philosophique, et surtout, lorsqu'il passe au crible les concepts du champ du psychologique. En ce sens, on peut saisir le motif du refus d'aucuns (qui se sont rangés à cette nouvelle définition de la philosophie, ou qui croient qu'il s'agit là de décaper toute édification pour possible pour la philosophie) à reconnaître qu'il peut aussi faire ce qui concerne de la psychologie. Ce motif pourrait être la crainte de la mort de la philosophie, soit par absorption par la psychologie, soit par suppression totale. Ce travail de recherche vise à viabiliser l'hypothèse que Wittgenstein, élabore aussi, en un sens, une psychologie, sous le couvert du texte, ou à tout le moins, qu'il en met indirectement à jour des éléments de théorisation et de pratique. Pour ce faire, il mettra en question la réduction de la philosophie wittgensteinienne à la clarification grammaticale, la diversité d'approches rendues possibles, pour la philosophie, étant, à notre sens, beaucoup plus polymorphe. Cette approche cherchera également à pointer une proximité souvent occultée, avec certains philosophes allemands (notamment Vaihinger, connu de Wittgenstein) et un certain courant spiritualiste français, ainsi qu'avec des approches de psychologie clinique comme la Gestalt-psychologie, ou la Dasein-Analyse.
Elements of/for a wittgensteinian waltz psychology, between "as if" philosophy and "as if" psychology.
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