Projet de thèse en Sciences de l'information et de la communication
Sous la direction de Arnaud Mercier.
Thèses en préparation à l'Université Paris-Panthéon-Assas , dans le cadre de École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris) depuis le 01-10-2017 .
Nous traversons une époque où le flux d'informations est tellement important, notamment grâce à l'avènement d'internet, que l'on se voit confronté à cet adage selon lequel « trop d'information tue l'information ». Toutes les stratégies de communication reposent sur la recherche de légitimité. Parce qu'il ne suffit pas qu'une cause soit juste, il faut qu'elle apparaisse comme étant légitime aux yeux de la communauté. Nombreux sont les mouvements politiques de lutte armée qui ont fini par comprendre tout le profit qu'ils pouvaient tirer de l'usage de l'information afin de communiquer. Que cela soit pour donner une image de puissance, faire connaître leur organisation et leurs idées, inciter des jeunes à les rejoindre, ou pour donner leurs instructions aux agents dormants et aux réseaux de soutien, ces groupes armés ont pu avoir recours à de nombreuses techniques de communication qui se sont caractérisées par la propagande, la provocation en utilisant la force, le chantage émotionnel, la surenchère politique ou alors la manipulation des médias. Partant de ce constat et à travers une étude comparative de quatre groupes armés (Daesh, Les FARC, les Tupamaros et la Gauche Prolétarienne) qui illustrent l'existence d'un rapport du faible au fort, l'on se propose d'étudier comment ces derniers ont pu concevoir leurs stratégies en matière de communication, ainsi que le rapport qu'ils ont eu à l'information.
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