Projet de thèse en Langues, civilisations et littérature espagnole
Sous la direction de Pilar Martinez-vasseur et de Jean-Marie Lassus.
Thèses en préparation à Nantes Université , dans le cadre de ALL - Arts, Lettres et Langues (Nantes) depuis le 22-01-2018 .
Le 18 juillet 1936, les troupes nationalistes entrent dans Séville. Après quelques jours de combats dans les rues de la capitale andalouse, celle-ci devient la première ville espagnole à tomber aux mains du général Queipo de Llano. Les citoyens de la province deviennent alors témoins des événements qui rythment un quotidien nouveau. La répression sévillane est particulièrement forte ; dans ce tumulte, une censure est également mise en place, réduisant à néant de nombreux témoignages graphiques. L'étude récente des photographies disponibles permet de retracer l'histoire des populations, prises dans les bouleversements provoqués par ce conflit fratricide. Ces pièces à conviction nous permettent aujourd'hui d'apporter des éléments neufs au thème de la mémoire historique, qui se trouve au cœur des débats espagnols actuels.
Photographic memory of sevillan people during Spanish Civil War : 1936-1939
On 18th July 1936, nationalist forces enter in Seville. It becomes the first spanish city to fall in the hands of the general Queipo de Llano after a few days fighting in the streets. The citizens of Seville's province are going to be witnesses of a new everyday life. Sevillan's repressive measures are particularly violent ; at the same time, censure is setted up and end with a lot of graphic testimonies. The recent searches of available photographies allows us to learn more about people's history, who are taken in the troubles of a fratricidal conflict. These evidences also bring new elements to the historical memory's subject, which is in the center of spanish actual debates.
Memoria fotográfica del pueblo sevillano durante la Guerra Civil española : 1936-1939.
El 18 de julio de 1936, el bando nacionalista empieza el golpe de estado en Sevilla. Tras días de combates en las calles de la capital andaluza, ésta se convierte en la primera ciudad española en caer en las manos del general Queipo de Llano. Los ciudadanos de la provincia empiezan a ser testigos de los eventos que ritman el cotidiano que se establece. La represión sevillana es particularmente fuerte ; en este tumulto, ponen en marcha una censura que llevará a cabo la destrucción de muchos testimonios gráficos. El estudio reciente de las fotografías disponibles permite transcribir la historia de las poblaciones, tomadas a parte en los disturbios provocados por este conflicto fratricidio. Estos trozos de historia nos permiten hoy ver con una mirada nueva el tema de la memoria histórica, que se encuentra en el centro de los debates españoles actuales.