Mutation des espaces du mouvement hacker. Institutionnalisation vers le modèle Fablab et émergence dinitiatives féministes au sein des Hackerspaces.
Auteur / Autrice : | Jeanne Mainetti | |
Direction : | Patrick Tacussel | |
Type : | Projet de thèse | |
Discipline(s) : | Sociologie | |
Date : | Inscription en doctorat le | Soutenance le 13/12/2023 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 | |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement | |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LEIRIS - Laboratoire d'Études Interdisciplinaires sur le Réel et les Imaginaires Sociaux | |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Houdayer | |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Tacussel, Olivier Sirost, Ali Aït abdelmalek, Cintia Sanmartin fernandes | ||
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Sirost, Ali Aït abdelmalek |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le mouvement hacker a, depuis ses origines, connu une mutation significative de ses espaces dactivité. La thèse se penche sur cette mutation en deux volets distincts. Tout dabord, elle examine comment une branche des hackerspaces a évolué vers le modèle des fablabs, des ateliers de fabrication collaborative répondant davantage aux exigences institutionnelles. Cette transformation implique des structures plus formelles, des financements publics et une orientation vers les logiques politiques et marchandes. En second lieu, la recherche se consacre à lémergence dinitiatives féministes au sein des hackerspaces. Alors que ces ateliers ont traditionnellement été dominés par une majo- rité dhommes, des voix se sont élevées pour lutter contre les violences de genre. La thèse analyse les stratégies développées par ces initiatives féministes pour prendre leurs places au sein de ces espaces. La recherche sappuie sur une enquête de terrain menée au sein des fablabs et des com- munautés du "hack" en constante évolution. Elle vise à fournir des clefs sur les mutations en cours dans les dynamiques de réappropriation des savoir-faire techniques.