Auteur / Autrice : | Lucie Baudin |
Direction : | Alain Thorel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et génie des matériaux |
Date : | Soutenance le 10/12/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Ingénierie des Systèmes, Matériaux, Mécanique, Énergétique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ENSMP MAT. Centre des matériaux (Evry, Essonne) |
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Isabel Montero Herrero |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Thorel, Stéphane Valette, Cédric Garion, Francesco Delloro | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Boustie, André Anders |
Résumé
La structuration laser des surfaces a été développée au CERN pour le traitement des parois internes de l’enceinte à vide où circulent les protons. Le balayage de la surface par le faisceau laser creuse des sillons en ablatant le cuivre dont une partie est redéposée sur la surface sous la forme d’agrégats de particules. Cette rugosité à deux échelles absorbe efficacement les électrons, mais l’impact sur les autres fonctionnalités de la machine doit être vérifié. Pendant son opération, la surface est soumise à des forces électromagnétiques et des variations de température qui pourraient l’endommager. Deux méthodes d’extraction de particules, chocs laser et centrifugation, ont été déployées pour tester l’adhésion des particules en laboratoire. Bien qu’il ait été constaté que la surface préserverait ses propriétés, le détachement de particules, suite aux sollicitations mécaniques ou au traitement in-situ, est une question ouverte qui devrait motiver le choix de paramètres de traitement alternatifs ou d’une stratégie de nettoyage.