Thèse soutenue

Rôle des variants d’épissage de la géphyrine dans la diversité synaptique

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Auteur / Autrice : Raphaël Dos Reis
Direction : Jean-Raymond Fabrice Ango
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 17/06/2021
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des neurosciences de Montpellier
Jury : Président / Présidente : Sabine Lévi
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Raymond Fabrice Ango, Sabine Lévi, Alain Chédotal, Susanne Schmidt, Eric Allemand
Rapporteurs / Rapporteuses : Sabine Lévi, Alain Chédotal

Mots clés

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Résumé

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La diversité des synapses inhibitrices est soutenue par de multiples classes d'interneurones aux morphologies, schémas de connectivité et propriétés physiologiques distincts. Pourtant, les déterminants moléculaires spécifiques de la diversité des synapses inhibitrices restent largement inconnus. Nous avons étudié la géphyrine (Gphn), considérée comme la protéine d'échafaudage principale des synapses inhibitrices qui contrôle notamment la localisation et la fonction des récepteurs inhibiteurs, mais est également responsable de l’organisation des différents acteurs de la post-synapse inhibitrice. De précédentes études ont révélé que la géphyrine est soumise à l’épissage alternatif, bien qu’une quantité limitée de variants avaient été recensés, et que l’expression de variants d’épissage aberrants de la GPHN a été identifiée comme un facteur de risque pour différents troubles neurologiques, comme la schizophrénie, l'autisme, ou encore l'épilepsie. Au cours de nos travaux, nous avons à l’aide d’une technique de séquençage découvert 277 variantes d'épissage de la Gphn exprimées au cours du développement du cerveau, générant un protéome de la Gphn complexe, visiblement régulé selon la localisation mais aussi selon le stade de développement. Nos études d’immunohistochimie ont mis en évidence une localisation mais aussi des propriétés de clustering distinctes entre les différents variants. Nos données in vivo des ont révélé comment les changements d'expression des isoformes de Gphn contrôlent la formation des synapses inhibitrices dans le cortex cérébelleux, démontrant ainsi que la complexité des isoformes d'une seule protéine d'échafaudage postsynaptique contribue à la diversité moléculaire des synapses inhibitrices dans le cerveau.