Projet de thèse en Histoire
Sous la direction de Brigitte Rollet et de Kristian Feigelson.
Thèses en préparation à université Paris-Saclay , dans le cadre de Sciences Sociales et Humanités , en partenariat avec Centre d'Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (laboratoire) et de Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....) (référent) depuis le 01-09-2017 .
Dans le domaine cinématographique iranien, les femmes sont nombreuses à être dépeintes dans un rôle qui leur est imposé et à se forcer à s'y épanouir comme-ci cela était une fatalité. Une chronologie de vie qui impose d'accepter la domination masculine et qui réduit la femme à des stéréotypes, comme l'éducation des enfants, se faire belle pour son mari et les tâches ménagères Il est important de chasser les idées préconçues qui voudraient qu'un destin unique soit applicable à toutes les femmes iraniennes. De surcroît il y a un autre problème dans les œuvres cinématographiques: les réalisateurs, souvent, au lieu d'aborder et de mettre en avant la femme et ses aptitudes, dénoncent leurs faiblesses et leurs contraintes au lieu d'élever la femme dans des rôles plus productifs. Ils ne leur donnent aucun élan d'espoir ou de motivation pour sortir de cette conception de vie qui leur est dictée comme une évidence dans la société et dans le cinéma iranien. Les questions qu'on se pose sont multiples: à travers ces mouvements sociaux de nouvelles images de femmes se profilent et se représentent. Que signifient ces nouvelles incarnations? Les combats féministes ont-ils réussi à briser le paradigme de la « femme »? En ont-ils fait naître un nouveau ou s'est-il démultiplié et fragmenté à l'infini brisant du coup l'idée même de paradigme? Comment ces mouvements influencent-ils sur le cinéma des pays musulmans comme Iran ?
Iranian cinema: the paradoxes of a female creation (1968-2018)
In the Iranian cinematographic field, women are numerous to be depicted in a role imposed on them and to force themselves to flourish there like this was a fatality. A chronology of life that imposes acceptance of male domination and reduces women to stereotypes, such as raising children, making themselves beautiful for their husbands and household chores. It is important to dispel preconceived notions that ' a unique destiny is applicable to all Iranian women. In addition, there is another problem in cinematographic works: rather than approaching and highlighting the woman and her abilities, denounce their weaknesses and constraints instead of raising the woman in more productive roles. They do not give them any impulse of hope or motivation to come out of this conception of life which is dictated to them as evidence in society and Iranian cinema. The questions that arise are multiple: through these social movements new images of women emerge and represent themselves. What do these new incarnations mean? Have feminist struggles succeeded in breaking the paradigm of the 'woman'? Have they given birth to a new one, or has it multiplied and fragmented to infinity, thereby breaking the very idea of paradigm? How do these movements influence the cinema of Muslim countries like Iran?