Les outils numériques et le régime représentatif : le cas particulier de la Civictech
Auteur / Autrice : | Sarah Pinard |
Direction : | Francis Balle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 11/06/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Georges Vedel Droit public interne, science administrative et science politique (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Cotteret, Bernard Valade, Artan Fuga |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En 2016, la communauté Civictech (mot-valise qui désigne toute une diversité d’acteurs) apparaît et poursuit l’ambition « d’améliorer la démocratie » à l’aide d’outils numériques. En France, notre démocratie est une démocratie représentative, et donc si l’on souhaite améliorer la démocratie, on agit soit sur la représentativité soit sur la représentation.Le but de cette thèse est de savoir si la Civictech et, plus globalement le numérique, permettent d’avoir une influence sur l’une et l’autre, et par ce biais peuvent améliorer réellement la démocratie. En réalité, nous allons nous rendre compte que la démocratie parlementaire reste indépassable et que malgré le solutionnisme technologique en vigueur, Internet et ses outils participatifs ne permettent pas une meilleure représentativité ou représentation, bien au contraire. Nous analyserons également les différents outils que nous pourrions créer pour améliorer la démocratie (sans forcément changer de régime) :- soit des outils juridiques nouveaux à adopter afin de protéger le fonctionnement démocratique (commission parlementaire spécialisée sur le numérique, Charte des devoirs du citoyen, etc.) ;- soit l’utilisation d’outils numériques pour permettre plus facilement la mise en application d’outils juridiques déjà existants.Cette approche propose notamment de se nourrir de quelques exemples étrangers.