Thèse soutenue

Du totalitarisme à l'auto-totalitarisme : le cas vietnamien
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Auteur / Autrice : Thi Tu Huy Nguyen
Direction : Martine Leibovici
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences politiques. Politique vietnamienne
Date : Soutenance le 13/06/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Economies, espaces, sociétés, civilisations : pensée critique, politique et pratiques sociales (Paris ; 2000-2019)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Laboratoire : Laboratoire de changement social et politique (Paris ; 2014-...)
Jury : Président / Présidente : Marie Cuillerai
Examinateurs / Examinatrices : Martine Leibovici, Marie Cuillerai, Patrice Vermeren, Thierry Ménissier, Fabrice Flipo, Benoît de Tréglodé
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrice Vermeren, Thierry Ménissier

Mots clés

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Résumé

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Ce travail est un prolongement des pensées de Hannah Arendt, de Vaclav Havel, de Deleuze-Guattari et d’autres chercheurs sur le totalitarisme dans l’analyse de la politique vietnamienne. Il ne prétend pas établir une définition personnelle et nouvelle du totalitarisme ; mais étayé de résultats de recherches d’autres théoriciens, analysés à partir des expériences personnelles, il constitue les éléments de base pour une réflexion sur une réalité concrète : l’auto-totalitarisme, une forme de régime politique qui succède au totalitarisme communiste mondial. Il s’agit ici d’un effort pour concevoir une nouvelle étape du communisme, représentée par le Viet Nam, pouvant être qualifiée d’auto-totalitarisme. La thèse a l’objectif de construire un modèle interprétatif du régime auto-totalitaire dans son ensemble. Le but principal n’est donc pas de démontrer que le communisme vietnamien est un régime totalitaire, mais d’éclairer le passage du totalitarisme à l’auto-totalitarisme au Viet Nam, même si cet éclairage demande un examen de l’histoire totalitaire du régime. L’effort est concentré sur la compréhension de formes et d’enjeux politiques actuels, néanmoins l’appréhension du présent est impossible sans intelligence du passé.En langage deleuzo-guattarien du rhizome, on peut dire que le régime politique vietnamien est un devenir ou une déterritorialisation. Un devenir-capitalisme qui n’est bien évidemment pas un capitalisme. Une déterritorialisation du communisme au sens où le régime se déterritorialise du communisme mais reste lié à lui dans les principes fondamentaux du pouvoir. Le régime auto-totalitaire se déterritorialise du totalitarisme et en même temps reste bien ancré en lui