Auteur / Autrice : | Anne-Claire Salmas |
Direction : | Annie Forgeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Égyptologie |
Date : | Soutenance le 26/02/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Valbelle |
Examinateurs / Examinatrices : Antonio Loprieno, Laure Pantalacci, Pascal Vernus |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les études qui se sont intéressées au temps dans la culture pharaonique se sont pour la plupart attachées à l’analyse des rythmes récurrents, à caractère religieux. Pourtant, à côté de ce temps cosmique, les sources, textuelles comme iconographiques, permettent d’entrevoir en filigrane un temps des hommes que nous nous proposons d’étudier, en nous restreignant cependant au moment de la journée, unité fondamentale du vécu. Cette thèse poursuit donc un double objectif, induit par le double sens du mot « quotidien » : outre la nuance temporelle qu’il possède, il en vient à caractériser par glissement de sens ce qui a trait à la vie de tous les jours, ce qui est habituel et familier. En raison de son iconicité, l’écriture hiéroglyphique fournit d’emblée des informations sur la perception du temps quotidien, dont le vocabulaire est caractérisé par le disque solaire ; cependant, cette image permet plus largement de conceptualiser la notion abstraite de temps, qui ne possède pas d’équivalent dans la langue. En outre, nous nous sommes attachée à l’aspect quantitatif du temps quotidien, soit son découpage, fondé sur des repères (mouvements du soleil, changements de luminosité, couleurs du ciel et de la terre ou projection des ombres pour les heures) perceptibles pour les uns dans l’étude du lexique, pour les autres dans celle des instruments de mesure. Enfin, nous avons cherché à mettre en évidence l’aspect qualitatif du temps quotidien, soit la manière de vivre la journée et, inévitablement, la nuit, en dressant un bilan-temps de l’homme égyptien et en montrant l’hétérogénéité des pratiques temporelles.