Une histoire textile de la modernité : les abstractions concrètes d'Anni Albers (1899-1994)
Auteur / Autrice : | Ida Soulard |
Direction : | Maria Stavrinaki, Guitemie Maldonado |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Esthétique, histoire et théorie des arts |
Date : | Soutenance le 18/06/2022 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe d'accueil SACRe - Sciences, arts, création, recherche (Paris) |
Établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Mavridorakis |
Examinateurs / Examinatrices : Maria Stavrinaki, Guitemie Maldonado, Valérie Mavridorakis, Estelle Thibault, Vincent Broqua, Brenda Danilowitz | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Estelle Thibault, Vincent Broqua |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse s'inscrit dans le cadre général d'une histoire des productions textiles des avant-gardes féminines, européennes et américaines. Elle a pour objet d’étude la pratique plastique et théorique d’Anni Albers (1899-1994). Celle-ci est une figure charnière, entre deux continents et deux modernités, celle européenne qui vit le jour au Bauhaus (1922-1933), en Allemagne, et celle qui fructifia au cœur de l’université expérimentale du Black Mountain College aux États-Unis (1933- 1950). Cette thèse a un double objectif, monographique et théorique. Le premier consiste à positionner l’œuvre d’Anni Albers dans une histoire de l’art et du design, moderne et internationale. Le second s’attache à définir la logique textile à l’œuvre dans le travail d’Anni Albers. Le textile est ici considéré davantage comme une méthode que comme une catégorie d’objets. Le tissage est un art de code, un langage à part entière, et chaque objet textile possède un double corps, matériel et abstrait.