Thèse soutenue

L'anthropologie comme science rigoureuse : une lecture épistémologique de l'œuvre de Claude Lévi-Strauss

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Auteur / Autrice : Lucie Fabry
Direction : Sophie RouxPhilippe Sabot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 03/12/2021
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : République des savoirs : lettres, sciences, philosophie
établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)
Jury : Président / Présidente : Jocelyn Benoist
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Roux, Philippe Sabot, Jocelyn Benoist, Gabriella Crocco, Frédéric Keck, Florence Weber, Bruno Karsenti, Gildas Salmon
Rapporteurs / Rapporteuses : Gabriella Crocco, Frédéric Keck

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’anthropologie comme science rigoureuse : une lecture épistémologique de l’œuvre de Claude Lévi-Strauss Depuis 1945, Lévi-Strauss a souligné que la linguistique devait être érigée en modèle par l’ensemble des sciences humaines et sociales, parce qu’elle s’était montrée capable d’atteindre un type de scientificité qu’on pensait jusqu’alors réservé aux mathématiques et aux sciences de la nature. En soulignant le caractère exemplaire de la linguistique, il formulait le projet d’élever l’anthropologie au statut de science rigoureuse. Cette thèse interroge la forme qu’a prise ce projet dans l’œuvre de Lévi-Strauss, en articulant pour cela trois types d’études : une lecture des textes épistémologiques de Lévi-Strauss, qui interroge la manière dont il a défini les critères de scientificité pour les sciences humaines et sociales en général, et pour l’anthropologie en particulier ; une lecture de ses textes anthropologiques, de la parenté aux mythes, qui interroge la manière dont ces convictions épistémologiques se sont traduites dans des pratiques scientifiques ; et une étude socio-historique, qui étudie la manière dont cette conception de la science s’est traduite dans ses engagements institutionnels en faveur du développement des pratiques mathématiques et mécanographiques dans les sciences humaines et sociales.