Auteur / Autrice : | Lysmée Mobio |
Direction : | Olivier Vernier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 26/11/2021 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe de recherche sur les mutations de l'Europe et de ses sociétés (Nice) |
Jury : | Président / Présidente : Stéphanie Blot-Maccagnan |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Vernier, Stéphanie Blot-Maccagnan, Christophe Capuano, Farid Lekéal | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Capuano, Farid Lekéal |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La Première Guerre mondiale induit nombre de remises en cause sur le plan social et sociétal. La prise en charge des nouveaux publics en difficulté ou vulnérables devient une des priorités des pouvoirs publics. L’entre-deux-guerres voit les prémices de politiques sociales qui façonnent le droit social et le droit des personnes. C’est à cette époque que le travail social, notamment par le biais d’une de ses branches historiques qu’est le service social connaît un essor remarquable. Face aux demandes tant du public que des institutions, de nombreuses écoles se créent en France à compter de cette première moitié de siècle pour former des professionnelles de terrain, les assistantes de service social. L’École d’assistantes sociales de Nice créée sous l’égide du maire de la ville de Nice Jean Médecin en 1936, fait partie de cette mouvance. Le travail effectué sur l’ensemble de ses archives conservées depuis sa création, permet de mettre en lumière la manière dont cette école apparaît comme une réponse aux besoins de structures et d’institutionnalisation de l’aide à compter de l’entre-deux-guerres. C’est bien la prise en charge partielle des nécessités sociales au sortir de la Grande Guerre qui fait émerger le besoin de professionnels sociaux au sein des Alpes-Maritimes. L’École d’assistantes sociales de Nice est donc une des réponses institutionnalisées aux besoins d’un service social dans le département. Elle s’est adaptée aux mutations du service social dans une période de profonds changements marquée par la Deuxième Guerre mondiale.