Auteur / Autrice : | Christella Kwizera | |
Direction : | Ulrike Schuerkens | |
Type : | Projet de thèse | |
Discipline(s) : | Sociologie | |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2016 | Soutenance le 21/06/2022 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 | |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) | |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire de recherche en innovations sociétales (Rennes) |
Mots clés
Résumé
Ma thèse est une étude comparative des manifestations urbaines françaises (Lyon et Paris), kenyanes et sénégalaises du Natural Hair Movement. Après une apparition noire américaine dans les années 2000, ce phénomène s'est étendu en Europe et en Afrique subsaharienne, une décennie plus tard. Le Mouvement suppose la fin du défrisage chimique/thermique et d'autres pratiques capillaires dangereuses pour la santé globale et capillaire des femmes noires diasporiques et sub-sahariennes. Ce processus est réalisé en termes de relations contrastées entre ces quatre forces (consommatrices, transformatrices, influentes et productrices). Cette thèse en deux parties soutient que le Natural Hair Movement est à la fois, une survivance des valeurs cosmétique-esthétiques sub-sahariennes précoloniales et une continuité du Mouvement noir américain, Black Is Beautiful datant des années 1960. Ainsi, la première partie présente une historiographie de ces pratiques antérieures tandis que la seconde partie traite des effets du Natural Hair Movement dans les zones ciblées par cette étude : France, Kenya et Sénégal.