Projet de thèse en Sciences de l'information et de la communication
Sous la direction de Dominique Cotte.
Thèses en préparation à Sorbonne université , dans le cadre de École doctorale Concepts et langages (Paris) , en partenariat avec Sciences de l'information et de la communication (equipe de recherche) depuis le 08-11-2016 .
Arts vivants, eux, sont reconnus comme ne pouvant être collectionnés. Les œuvres ne peuvent vivre indépendamment des artistes (acteurs, performeurs, danseurs, musiciens, etc.) qui les réalisent, comme c’est le cas pour les œuvres d’art plastiques ou visuelles, ce qui a exclu leur intégration dans le marché (de l’art) ou dans les collections. Dans le domaine du spectacle vivant, c’est l’approche par le texte dramatique qui a été́ privilégiée jusqu’à présent. Pour la chorégraphie, on pourrait affirmer que la notation représente une forme de documentation. Depuis que la non-prééminence du texte dramatique est plus largement admise, et que l’écriture scénique (la mise en scène) a fait son entrée comme discipline avec tout un équipement théorique et critique, l’attention portée à celle-ci devient de plus en plus importante. Outre la représentation de l’œuvre finie, on peut y inclure la période des répétitions et de son élaboration en sein de la représentation, soit le processus de création jusqu’à son aboutissement sur scène. Cette nouvelle manière d’appréhender les œuvres par la scène représente une étape préliminaire dans la documentation des arts de la scène. Ainsi, la démocratisation des outils technologiques et les politiques publiques favorables à leur utilisation dans les domaines de la documentation et de la conservation (via la numérisation notamment) ont permis d’amorcer la réflexion sur la documentation, elle-même inscrite dans une approche qui privilégie le processus d’œuvres scéniques (en déplaçant l’interrogation critique de l’auteur dramatique vers le metteur en scène, du texte dramatique vers l’écriture scénique, etc.), en plus de l’approche par l’étude déjà institutionnalisée des textes...D’abord nous nous intéressons depuis plusieurs années au domaine artistique et culturel en développant un goût particulier pour l’art numérique. Les technologies numériques et les réseaux se développant au cours des années 1990 dans tous les domaines de nos sociétés occidentales, l’art a aussi été touché. Notre champ d’étude s’offrait à nous : la rencontre de la technologie numérique avec le domaine artistique (plus concrètement la scène numérique). Parmi la multitude de possibilités d’approches, nous avons opté pour identifier l’art numérique et son impact sur le théâtre(spectacles vivants). Cette première recherche en DEA faite en 2007, nous conduit aujourd’hui à nous intéresser aux publics de l’art numérique face aux spectacles vivant et surtout à la conservation patrimoniale d’une œuvre théâtrale a l’époque numérique. ( Le sujet sera analysé sur plusieurs axes ...)
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