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Le renoncement aux soins pour des raisons non-économiques de personnes en grande précarité

par Armine Patvakanyan

Projet de thèse en Sciences sociales

Sous la direction de Philippe Steiner.

Thèses en préparation à Sorbonne université , dans le cadre de École doctorale Concepts et langages (Paris) depuis le 07-11-2016 .


  • Résumé

    Plusieurs recherches identifient les barrières économiques en tant que facteur déterminant de l’accessibilité des soins pour les plus précaires, une population très hétérogène et mal définie. Réduire ces populations à leur précarité financière ne permet pourtant pas d’expliquer certains cas du renoncement aux soins, surtout dans le contexte de gratuité des services proposés. Ainsi, la prise en charge associative ne parvient pas nécessairement à des résultats satisfaisants si elle se résume à la création et à la gestion des services dédiés. Considérant la diversité des situations instables regroupées sous le terme de précarité, il convient de chercher dans les logiques individuelles des pistes pour introduire des systèmes d’offre sanitaire plus intégrateurs et mieux adaptés. L’étude se déroulera sur le site du Centre d’action sociale protestant, une association peu médiatisée reconnue d’utilité publique, qui gère 67 dispositifs d’accompagnement et d’hébergement. Des familles migrantes ou demandeuses d’asile en situation précaire ou de rue, accompagnées par l’association, et leur accès aux soins, seront examinés à travers une analyse comparative en combinant les données statistiques sur la fréquentation des dispositifs médicaux et les approches qualitatives (les entretiens, les observations).


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