Thèse en cours

Paléogéographies et reconstitution géomorphologique 3D : application aux environnements de sites ornés.

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu en 2019. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Kim Genuite
Direction : Jean-Jacques DelannoyStéphane Jaillet
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance en 2019
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences et ingénierie des systèmes, de l'environnement et des organisations (Chambéry ; 2007-2021)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Environnements, Dynamiques et Territoires de la Montagne
Jury : Président / Présidente : Jean-Michel Geneste
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Jacques Delannoy, Marc Calvet, Diego GáRATE, Stéphane Jaillet, Valérie Plagnes, Bruno David, Laurent Bruxelles
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Calvet, Diego GáRATE

Résumé

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Ce travail de thèse a été financé par l’allocation d’une bourse ministérielle de l’école doctorale SISEO (Sciences et Ingénierie des Systèmes de l'Environnement et des Organisations). Il développe une approche scientifique des sites archéologiques ornés fondée sur la discipline de la géomorphologie avec les technologies de topographie et d’imagerie 3D, dans l’objectif de reconstituer les formes et l’évolution de l’environnement physique des sites ornés avant, pendant et après les occupations humaines. Ce travail a pour support l’étude de trois sites : le Roc-aux-sorciers (Vienne, France), les monolithes du site Borologa (Kimberley, Australie), et l’environnement paysager de la grotte Chauvet: le complexe du cirque d’Estre et de l’arche du Pont d’Arc (Ardèche, France). C’est notamment dans le cadre très riche des Gorges de l’Ardèche et du Pont d’Arc qu’une méthodologie spécifique a été développée, qui se fonde sur la 3D comme outil transdiciplinaire. Une approche multi méthodes a été construite sur ce site, dans l’objectif de reconstituer son histoire, celle du temps des formes et du temps des Hommes. La méthodologie mise en place sur les sites d’étude se fonde sur la topographie haute resolution et son caractère non invasif (i). L’approche topographique offre la possibilité de construire une chronologie robuste et détaillée des évènements, fondée sur l’emboitement relatif des formes (ii). La chronologie relative sert alors de contrainte stratigraphique à l’élaboration d’une chronologie absolue, alimentée par des datations radiométriques (iii). La première partie (chapitres 1 et 2) se veut méthodologique et développe les étapes de construction d’une cartographie 3D en contexte archéologique sur les sites du Roc-aux-Sorciers et des monolithes Borologa. Les questionnements géomorphologiques développés sur ces sites s’inscrivent dans des programmes de recherche archéologiques et des investigations déjà en place. Le reste de ce travail (parties 2 et 3) porte sur la reconstitution des paléogéographies de l’environnement de la grotte Chauvet : le complexe du Cirque d’Estre – Pont d’Arc. La seconde partie (chapitres 3, 4 et 5), vise à construire une chronologie relative de l’évolution du méandre de la Combe d’Arc. La topographie 3D permet alors de mettre en relation des objets et des observations ponctuelles: des anciens niveaux de terrasses alluviales, des formations souterraines, et des informations tirées de la prospection du sous-sol. La dernière partie (chapitres 6, 7 et 8) regroupe les résultats de deux campagnes de datation absolue, sur les concrétions de la grotte des Châtaigniers ainsi que sur les basses terrasses alluviales de l’Ardèche. Le recoupement de la Combe d’Arc fait l’objet d’une étude détaillée permettant de répondre à des questionnements interdisciplinaires (géomorphologie, archéologie), en lien avec l’évolution de l’environnement physique et des occupations humaines. L’élaboration d’une chronologie absolue permet enfin de réinterroger les reconstitutions 3D dans une perspective régionale et d’évaluer les dynamiques d’évolution du relief à l’échelle d’un bassin versant.