Auteur / Autrice : | Elliot Adam |
Direction : | Philippe Lorentz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 02/12/2023 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André Chastel (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Étienne Hamon |
Examinateurs / Examinatrices : Guy-Michel Leproux, Michele Tomasi, Pascale Charron, Maxence Hermant | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Étienne Hamon, Laurence Rivière Ciavaldini |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette synthèse met en lumière le phénomène de la grisaille dans l’environnement polychrome qui est celui de sa pratique et de sa réception à la fin du Moyen Âge. Elle offre la première analyse des développements de la grisaille en France entre 1430 et 1515, en considérant les enjeux de la réduction du coloris dans tous les supports de l’activité des peintres. La diversité de ces œuvres donne lieu à la conduite, dans la première partie, d’une vaste enquête documentaire qui vise à comprendre la manière selon laquelle l’œuvre en grisaille pouvait être nommée, pensée et réfléchie sur une durée élargie aux années 1350 à 1600. L’analyse démontre la force de convention de l’expression de blanc et de noir, qui définit un mode chromatique distinct de celui de l’œuvre polychrome. Cette formulation recouvre donc une large diversité d’effets et admet des degrés de coloration parfois très importants. Sur cette base, la deuxième et la troisième parties font valoir la coexistence de deux manières d’œuvrer de blanc et de noir dans la France des années 1430 à 1515. En adoptant le point de vue des peintres et de leurs clients, l’étude s’attache à définir les modalités d’usage et de diffusion de deux manières : l’une imitant des œuvres de pierre, l’autre limitant la réduction aux teintes claires des drapés.