Thèse soutenue

Les représentations du génocide des Arméniens au tournant du XXe siècle en France : récits postmémoriels, fictions narratives, romans graphiques
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Auteur / Autrice : Lusine Abgaryan
Direction : Bernard Franco
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature comparée
Date : Soutenance le 14/04/2022
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Université linguistique d'État Valéri Brioussov d'Érevan (Érevan, Arménie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherche en littérature comparée (Paris)
Jury : Président / Présidente : Nathalie Khatchatrian
Examinateurs / Examinatrices : Ani Djanikian, Romuald Fonkua
Rapporteurs / Rapporteuses : Arnaud Rykner, Denis Pernot

Résumé

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L’entremise de la littérature et de l’art pour la révélation de la mémoire du génocide des Arméniens prend une ampleur sans précédent au tournant du XXe siècle, des décennies après la Catastrophe. Les écrivains - « les artistes de la mémoire », font preuve d’un engouement pour ce sujet en France. En se penchant sur les récits postmémoriels, les fictions narratives et les romans graphiques du génocide des Arméniens, cette thèse se focalise à la fois sur des questionnements existentiels et littéraires qui ont été mis en avant à travers les œuvres littéraires à un sujet longtemps refoulé. L’émergence des œuvres littéraires sur les expériences génocidaires a, pour sa part, remis en question la réflexion sur la transmission de l’événement historique, ainsi que les modalités de croisement des « matériaux » historique et littéraire. La présente étude se base sur un corpus composé d’une vingtaine d’œuvres d’auteurs français et français d’origine arménienne qui ont fait face au défi de la mise en mot de cette expérience historique « inconnue » et non reconnue à ce jour. Les écrivains sont amenés à élaborer un langage capable de confronter l’expérience personnelle de la transmission d’un héritage traumatique, la violence génocidaire, tout en restant fidèle aux sources et aux références historiques, afin que l’engagement des lecteurs soit, à son tour, authentique.