Thèse de doctorat en Arts plastiques
Sous la direction de Sandrine Ferret.
Thèses en préparation à Rennes 2 , dans le cadre de École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes) depuis le 01-10-2015 .
Nous, spectateurs, citoyens, artistes, pouvons observer une hyper présence des informations sur les différents médias. Ces informations sont re/présentés dans et par un flux de photographies qui se superposent, s’effacent et disparaissent aussi vite qu’elles apparaissent. Ces images de l’actualité nous informent, témoignent et montrent et fabriquent des états du monde. Pour les artistes, travailler à partir de ces images, ce peut être s’inscrire dans le temps de l’histoire, construire un regard et une œuvre dans un rapport intime et étroit avec les évènements et l’actualité. C’est aussi, dans le faire artistique, croiser et écarter, matérialiser et défaire ces images pour tenter de suturer l’espace-temps et la mémoire individuelle de l’artiste/regardeur avec une mémoire collective. C’est encore comprendre et donner à voir combien la production d’images reste collective, empreinte des systèmes symboliques d’une société, qui lui donnent sens. Le projet de thèse aura pour axe méthodologique la poïétique, c’est à dire les théories de compréhension de l’instauration de l’œuvre. L’œuvre et son processus seront donc conçus comme nœud, comme cristallisation ou symptôme, signe de la complexité des univers et des processus dans lesquels nous évoluons; cette approche méthodologique imposera de croiser différents champs d’études, ceux de l’histoire de l’art, de l’iconologie, de la sociologie de l’art et des médias, ainsi que des études culturelles et visuelles.
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