Projet de thèse en Droit public
Sous la direction de Luc Bodiguel, Jacques Baudry et de Alexandra Langlais.
Thèses en préparation à Nantes Université , dans le cadre de DSP - Droit et Science Politique (Nantes) depuis le 01-11-2015 .
Comme le révèle l’évaluation des écosystèmes pour le millénaire publiée en 2005, « les changements climatiques sont devenus la principale menace à la diversité biologique de la planète ». Le dernier rapport du GIEC annonce d’ailleurs la disparition probable de 20 à 30% des espèces animales et végétales d’ici à 2050. Le droit tient parfois compte de ces liens étroits entre « biodiversité » et « changement climatique, à l’image, par exemple, des droits et politiques, nationales ou européennes, sur les trames vertes et bleues, sur la protection et la gestion de l’eau, des milieux aquatiques et marins, sur l’agriculture… Toutefois, vu les enjeux écologiques et sociaux complexes, le droit peut faire beaucoup plus pour assurer la satisfaction des besoins des différentes espèces contraintes, dans un temps plus ou moins limité, au déplacement ou à la mutation pour survivre aux aléas et variations climatiques. La thèse vise ainsi à explorer de nouvelles voies pour faire évoluer les modalités juridiques de protection et de gestion de la biodiversité dans un contexte de changement climatique. Cette exploration devra comprendre une approche théorique, considérant notamment les évolutions conceptuelles du droit de l’environnement et de l’écologie, et une approche pratique développée à partir d’un ou plusieurs champs de compétence de la région des Pays de la Loire (par exemple, politique en faveur de la biodiversité de 2014-2016). La dimension locale de gouvernement ou de gouvernance de la biodiversité dans un contexte de changement climatique est donc primordiale.
Pas de résumé disponible.