Projet de thèse en Sciences de l'information et communication
Sous la direction de Rémy Rieffel.
Thèses en préparation à l'Université Paris-Panthéon-Assas , dans le cadre de École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris) depuis le 21-10-2015 .
Face à l'avènement de la culture numérique, le fonctionnement traditionnel des industries culturelles est remis en cause. Les culture de l'accès, du partage, de la gratuité et de l'amateur sont autant de nouveaux faits sociaux qui caractérisent la culture numérique et qui tendent à modifier les structures des industries culturelles dont les médias font partie. L'un des secteurs les plus touchés par ces modifications est celui de la musique enregistrée. Les productions musicales circulent instantanément, gratuitement, sur toutes sortes de plateformes dédiées à l'expérience d'écoute de l'utilisateur. La musique constitue l'une des principales préoccupations de Radio France, mais elle est également un élément constitutif essentiel de la culture numérique, ce qui fait d'elle un objet d'étude idéal pour comprendre l'impact de la culture numérique sur les pratiques journalistiques radiophoniques. Comment la radio publique, qui affiche clairement la promotion musicale comme l'une de ses missions officielles, fait-elle face à ces changements ? Comment produire du contenu qui retienne l'attention du public, alors même que celui-ci a accès à tout, gratuitement et n'importe quand ? Le but de cette recherche est d'étudier, à partir de ces deux questions, la manière dont les professionnels de la radio publique, spécialisés dans la musique, modifient leurs habitudes de travail face aux changements qui touchent leur objet, induits par la culture numérique. Il s'agit donc de déterminer si le service public Radio France est toujours efficace dans sa mission initiale : « Informer, éduquer, divertir ».
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