Projet de thèse en Sciences de gestion
Sous la direction de Véronique Chanut.
Thèses en préparation à l'Université Paris-Panthéon-Assas , dans le cadre de École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris) depuis le 01-10-2014 .
Les évolutions sociales, économiques et politiques qui ont caractérisé la Tunisie ont conduit à une remise en question du modèle bureaucratique en vigueur dans ses administrations publiques. C'est ainsi, que la Tunisie s'est engagée dans un processus de modernisation effectué dans le cadre de coopérations internationales. Ces coopérations ont favorité l'intégration des réformes de nature néo-managériale inspirées des recommandations de la nouvelle gestion publiques (NGP). L'ambition de cette thèse est d'analyser l'impact dela NGP sur la haute administration Tunisienne, en s'intéressant à la transformation des rôles des cadres publics et aux évolutions de gestion. La NGP a entraîné une reconfiguration des rôles des hautes fonctionnaires qui les placent quasiment comme des chefs d'entreprise, ayant des prestations à fournir, des clients à satisfaire et des coûts à maîtriser. Ainsi, les hauts fonctionnaires sont dotés d'une autonomie de gestion qui est associée à des systèmes de contrôle contraignants. L'équilibre des rapoorts entre le pouvoir décisionnel des dirigeants politiques et la capacité d'exécution des hauts fonctionnaires semble remis en question. Les nouvelles relations s'articulent autour des compétences recherchées chez les hauts fonctionnaires, des aspects de reconnaissance en contre partie de leur engagement, et de la loyauté face à son employeur. Ainsi, il n'est plus possible de gérer de la même façon les hauts fonctionnaires dont leurs motivations se sont diversifiées. Dans cette recherche, on fait référence à la littérature en sciences de gestion concernant la gestion des cadres dirigeants, transposée au contexte de la haute fonction publique.
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