Projet de thèse en Etudes anglophones
Sous la direction de Pascal Aquien.
Thèses en préparation à Sorbonne université , dans le cadre de École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris) depuis le 19-11-2014 .
Le dix-neuvième siècle a été marqué par une résurgence de l'influence médiévale. De la peinture, à l'architecture, à la littérature, le Moyen-âge devint cet horizon lointain et onirique, un lieu imaginaire sans cesse réinventé et réinterprété. Une construction de toute pièce, donc et qui s'en trouvait dénuée de toute vérité historique ou d'authenticité. Les poètes de l'époque ont imaginé le Moyen-âge de Keats ("La belle dame Sans Merci", "The Eve of St Agnes") à Coleridge (Cristobel") en passant par Tennyson (The Idylls of the King, "The Lady of Shalott"...) ou encore Morris (The Defence of Guenevere, « The Earthly Paradise ») et Swinburne (Tristram and Iseult, « Laus veneris », « Rondel », « The Leper », « In the Orchard »). Cette thèse analysera les poèmes de la second moitié du dix-neuvième siècle:les œuvres médiévistes de Matthew Arnold ( Tristram and Iseult, "The Neckan", "The Church of Brou"), Alfred Tennyson (The Idylls of the King, "The Lady of Shalott", "The Princess"), Dante Gabriel Rossetti ("The Blessed Damozel"), William Morris (The Defence of Guenevere) and Algernon Swinburne (Tristram of Lyonesse, "Laus Veneris", "The Leper", "The Triumph of Time", "In the Orchard", "The Ballad of François Villon"). Les métaphores de la couleur et de la lumière mais également la modernisation des procédés stylistiques et prosodiques issus du Moyen-âge seront abordés.
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