The Cultural life of Whistleblowing
Auteur / Autrice : | Carlo Agostoni Egede |
Direction : | Jonathan Pollock, Horst Tonn, Timothy Bewes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 01/02/2018 |
Etablissement(s) : | Perpignan en cotutelle avec Eberhard-Karls-Universität (Tübingen, Allemagne) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Timothy Bewes, Ingrid Hotz-Davies |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ingrid Hotz-Davies |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse explore le phénomène de whistleblowing et comment il a été encadré, principalement du point de vue anglo-saxon, à travers des lectures proches de récits culturels et une vue critique sur l'érudition existante sur whistleblowing. À travers des lectures rapprochées d'une sélection de cas, la poursuite, l'importance et l'impact de la vérité apparaîtront comme le thème central dans les récits culturelles explorées, mais aussi les moments où la vérité est rendu impuissante, en raison de sa nature coercitive comme factualité. L'impuissance de la vérité vécue par les lanceurs d'alerte ("les whistleblowers") est ce qui relie d'autre part les récits culturels à l'art tragique. Les diseurs de vérité ne sont pas reconnus, et ils entrent dans un conflit tragique parce qu'elles révèlent des vérités qui ne sont pas pratiques pour les gens au pouvoir. En d'autres termes, les whistleblowers, en disant la vérité, cherchent à élargir l'espace épistémique dans la sphère publique et à tenir les gens et le pouvoir responsables. Cependant, ils sont continuellement négativement encadrés avec des métaphores conceptuelles qui obstruent la perception d'eux en tant que conteurs de la vérité.