Thèse soutenue

Une défense du quasi-réalisme épistémique
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Auteur / Autrice : Quentin Soussen
Direction : Pascal Engel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie et sciences sociales
Date : Soutenance le 23/05/2019
Etablissement(s) : Paris, EHESS
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales
Jury : Président / Présidente : Jérôme Dokic
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Dokic, Daniel Laurier, Joëlle Proust, Laurent Jaffro
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniel Laurier, Joëlle Proust

Mots clés

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Résumé

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Dans cette thèse je propose une défense du quasi-réalisme à propos des normes de la croyance. Je situe les principales théories métaéthiques de la croyance par rapport au problème du relativisme métaéthique, c’est-à-dire de la question de savoir si les jugements normatifs à propos de la croyance doivent être dits vrais en un sens relatif ou non. J’examine les défenses possibles du relativisme métaéthique à propos de la croyance puis celles des théories non-relativistes. J’envisage diverses formes de réalismes qui affirment que certains jugements normatifs à propos de la croyance sont vrais parce qu’il existe des faits normatifs substantiels. Après avoir montré les limites de ces théories, je développe plusieurs réponses expressivistes au relativisme pour enfin défendre une réponse quasi-réaliste. La réponse quasi-réaliste au relativisme que je propose affirme deux choses. Premièrement, que l’aptitude à la vérité est conférée aux jugements normatifs parce qu’elle est requise pour que ces jugements permettent la régulation de nos attitudes aussi bien dans la réflexion individuelle que dans la discussion collective. Deuxièmement, que la vérité que nous attribuons aux jugements normatifs est une vérité absolue.