Prise en charge de l'obésité et de ses complications : effet de l'intensité de l'entraînement

par Wiem Kebsi

Projet de thèse en Sciences du sport (staps)

Sous la direction de Sophie Lemoine et de Mohamed Amri.

Thèses en préparation à Rennes 2 en cotutelle avec l'Université de Tunis El Manar , dans le cadre de Education, Langages, Interactions, Cognition, Clinique, Expertise , en partenariat avec Mouvement, Sport, Santé (Rennes) (equipe de recherche) depuis le 01-10-2013 .


  • Résumé

    L'obésité se définit comme une accumulation excessive de graisse corporelle qui peut être dangereuse pour la santé. Elle est le cinquième facteur de risque de décès au niveau mondial. Au moins, 2,8 millions d'adultes en meurent chaque année (OMS,2013). Elle retentit sur l'homéostasie métabolique, endocrine, inflammatoire... Alors des maladies chroniques surgissent comme les maladies cardiovasculaires, le diabète de type II, le cancer.... Prévenir, dépister, prendre en charge constituent le triptyque de cette pathologie. L'exercice régulier ( avec ou sans restriction calorique) est de plus en plus considéré comme une stratégie thérapeutique. En effet, l'exercice améliore l'état métabolique,la sensibilité à l'insuline et réduit le risque des maladies cardiovasculaires. L'entraînement en endurance est classiquement utilisé depuis de nombreuses années. Toutefois, si la prescription de l'activité physique en termes de fréquence (3 à 4 fois/semaine) et de durée(30 min par séance) a fait l'objet d'un consensus, l'intensité à laquelle elle doit être réalisée est beaucoup plus controversée. Ainsi, plusieurs études ont récemment codifiés une intensité qui correspond au niveau d'oxydation maximale des lipides améliorant conjointement l'oxydation lipidique, la composition corporelle et la sensibilité à l'insuline. Malgré ces avantages, les exercices longs (intensités individualisée ou non) sont souvent perçus comme fastidieux pour l'adulte obèse et non attrayant pour l'adolescent. C'est pourquoi d'autres formes d'entraînement (par exemple, sprint, l'entraînement intermittent à haute intensité) sont envisageables pour cette population. En effet, chez l'adulte obèse un exercice de haute intensité induit une augmentation de l'oxydation des lipides via, probablement les catécholamines. Il importe alors de confirmer cet effet lipolytique et de préciser l'impact de ce type d'entraînement sur les complications associées à l'obésité.


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