Thèse en cours

La notion de "Maison" ou l'idée d' "habiter" dans le théâtre Argentin Contemporain: le théâtre de Mariano Pensotti(1990-2014)

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Auteur / Autrice : Caroline Gleyze
Direction : Maria Graciela Villanueva
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Langues et littératures étrangères
Date : Inscription en doctorat le 08/01/2014
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : IMAGER - Institut des mondes anglophones, germanique et roman

Mots clés

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Résumé

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Le théâtre de la post dictature s’est révélé dans des lieux non officiels. Les dramaturges et metteurs en scène ont choisi d’occuper des espaces intimes pour récupérer leur temps de création, loin des contraintes économiques et idéologiques du théâtre commercial. De cette immersion dans des espaces non dédiés au théâtre est née une nouvelle esthétique. Quelle influence ces nouvelles architectures ont-elles eu sur la dramaturgie proprement dite ? Quelle est la place de la maison, lieu de l’intime par excellence, dans ces écritures contemporaines ? Comment se manifeste cette mise en abîme de la maison dans la scénographie ? Mais la maison n’est pas seulement un logement, c’est également une façon d’ « habiter ». Or l’ « habiter » se décline en termes de jeux, de surprises, de passage, de perméabilité, d’hospitalité et d’exposition à un dehors. Le théâtre semble dès lors être le lieu suprême de l’ « habiter », une reconstruction active où la maison est l’enceinte de la subjectivité. On peut donc se demander si les cicatrices politiques ou économiques du passé proche ou l’exposition publique croissante de l’individu à travers les nouvelles technologies n’ont pas modifié les habitudes, les rituels, les gestes qui confèrent à un espace le statut de « maison » ? Peut-on considérer que cette nouvelle façon d’ « habiter » véhiculée par le théâtre argentin contemporain est un signe de résistance face à un théâtre classique vu comme anachronique, ou même un acte d’opposition à une lecture trop simpliste des enjeux de la société contemporaine, alors même que ce théâtre refuse l’étiquette de « théâtre à message » ? Que révèle-t-elle de la société actuelle ? Comment se traduit-elle dans la nouvelle narrative théâtrale ?