Thèse en cours

Géothermie dans les réservoirs silicoclastiques : Apport des analogues de terrain et simulations hydro-dynamiques

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Auteur / Autrice : Perrine Mas
Direction : Benjamin BrigaudRaphaël Bourillot
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Géosciences
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2020
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Mécaniques et Energétiques, Matériaux et Géosciences
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Géosciences Paris Saclay
référent : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....)

Mots clés

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Résumé

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En France, les réseaux de chaleurs sont en grande partie dépendants des combustibles fossiles (42%), et la part de la géothermie profonde représente moins de 5% [1]. Son déploiement dans les métropoles est limité par un risque géologique difficilement prédictible. La nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie renouvelable vient de revoir à la baisse ses objectifs en terme de déploiement de la géothermie profonde en France, notamment en raison des risques géologiques élevés qu'une opération nouvelle n'obtienne pas une ressource géothermique présentant des caractéristiques de débit et de température suffisantes pour assurer la rentabilité du projet pendant sa durée de vie [2]. Ce risque géologique constitue un obstacle au développement futur de la géothermie en France et en Ile-de-France. Ce projet consistera à travailler sur des méthodes innovantes de modélisation en proposant des solutions qui optimisent et explorent le développement de nouvelles zones en domaine sédimentaire. L'optimisation de l'utilisation de la géothermie profonde est un enjeu majeur pour la région Ile-de-France, qui compte près de 12 millions d'habitants. Dans le sous-sol de l'Ile-de-France, un aquifère profond (1500 à 2000 m) est très sollicité depuis 40 ans. Il s'agit des calcaires du Jurassique moyen (température entre 70 et 80°C), dont l'exploitation arrive à saturation. Un deuxième aquifère moyennement profond (500 à 800 m) est très localement exploité en réseaux de chaleur (Plessis-Robinson, Bruyères-le-Chatel). Il s'agit des sables du Wealdien (température d'environ 30-40°C). Il devient nécessaire de positionner les doublets de manière optimale en proposant des solutions qui explorent le développement de nouvelles zones, les réservoirs gréseux/sableux du Néocomien ou du Trias (80°C) deviennent des cibles qu'il convient de mieux caractériser pour un possible développement.