Thèse soutenue

Analyse et optimisation d'antennes réseaux compactes superdirectives

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Auteur / Autrice : Alexandre Debard
Direction : Christophe DelaveaudAntonio Clemente
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Optique et radiofréquence
Date : Soutenance le 28/10/2020
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale électronique, électrotechnique, automatique, traitement du signal (Grenoble ; 199.-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'électronique et de technologie de l'information (Grenoble ; 1967-....)
Jury : Président / Présidente : Ala Sharaiha
Examinateurs / Examinatrices : Robert Staraj, Fabrice Lemoult, Philippe Pouliguen, Patrick Potier
Rapporteurs / Rapporteuses : Ala Sharaiha, Anja Skrivervik

Résumé

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Cette thèse a pour objectif l’étude et la recherche d’amélioration de la technologie d’antenne réseau superdirective. Cette technologie a récemment été rééxaminée dans la littérature car elle peut apporter des fonctionnalités intéressantes pour les applications de télécommunication futures. L’examen de ce type d’antenne est donc conduit à travers l’outil de la décomposition en ondes sphériques qui permet l’étude générale des limites de directivité ou de gain, en considérant des pertes d’énergie dans l’antenne. La théorie classique des antennes réseau end-fire est aussi revue, dans le cas de réseaux à espace inter-éléments uniformes et à éléments indépendamments excités. Cette étude fournit une évaluation analytique de l’efficacité et de la sensibilité à la précision des coefficients d’excitation.Les dipôles infinitésimaux et les sources de Huygens sont considérés dans une proposition de développement qui lie la théorie des réseau et de la décomposition en ondes sphériques. Cette contribution fournit une preuve formelle de la limite de directivité des réseaux end-fire de sources de Huygens ainsi qu’une borne supérieure de la directivité des réseaux de dipôles, quand la distance inter-éléments tend vers zéro.. De plus, il est montré comment la théorie classique des antennes réseau peut aussi être utilisée pour extraire des coefficients d’excitations qui maximisent le gain plutôt que la directivité, quand des résistances de pertes sont considérées. Un examen est aussi fait selon la taille d’antenne pour montrer quelles conditions sont les plus favorables pour l’utilisation de réseaux end-fire optimisés pour le supergain ou pour la superdirectivité.Dans une seconde partie, les implémentations pratiques d’antennes superdirectives sont revue dans l’état de l’art, en se concentrant sur les sources de Huygens et les réseaux compacts end-fire. L’architecture d’implémentation choisie de réseau à éléments parasites est ensuite détaillée est étudiée dans le but de minimiser le recours à des résistances positives ou négatives. Cela mène à la conception et aux mesures de cinq prototypes qui visent à atteindre le maximum de gain ou de directivité possible, pour une taille d’antenne limitée, avec des réseaux end-fire de deux, trois et quatre dipôles.