Thèse soutenue

Ecriture de la mémoire et discours postcolonial dans le roman historique contemporain : approche comparative des littératures algérienne, congolaise et haïtienne

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Ulrich Ondounda
Direction : Till R. Kuhnle
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et littératures
Date : Soutenance le 25/01/2019
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités (Poitiers ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Espaces Humains et Interactions Culturelles
Jury : Président / Présidente : Jean-Michel Devésa
Rapporteurs / Rapporteuses : Richard Hibbitt, Lydia Bauer

Résumé

FR  |  
EN

La mémoire occupe une place importante, tant dans les sociétés en générale que dans la littérature en particulier où elle est devenue une référence obligée, une exigence éthique et poétique pour comprendre le passé. Depuis quelques décennies déjà les questions liées à la mémoire reviennent de plus en plus sur la scène littéraire et politique. Dans cette optique, la présente thèse tente de réfléchir sur l’écriture de la mémoire envisagée dans une perspective postcoloniale à travers le roman historique contemporain. Le titre et le débat qu’il soulève mettent en relation les littératures algérienne, congolaise et haïtienne dans le but d’analyser la représentation du passé dans quatre romans : La Femme sans sépulture de Assia Djebar, Le Lys et le Flamboyant de Henri Lopes, Rosalie l’Infâme de Évelyne Trouillot et Ombres dansantes ou le zombie, c’est moi de Hans Christoph Buch. L’omniprésence de la thématique de la mémoire dans ces romans et l’enchevêtrement des faits de l’Histoire et des destins particuliers des personnages invitent à une approche comparatiste. Cette approche est adoptée ici en tant qu’elle nourrit un regard réflexif sur les pratiques culturelles des sociétés algérienne, congolaise et haïtienne. Cette étude a le dessein de poser d’abord, les fondements théoriques des notions et concepts de mémoire, de postcolonialisme en procédant à leur exégèse. Ensuite, elle examine la représentation du passé dans les espaces culturels africain et caribéen à travers les oeuvres sélectionnées. Et enfin, elle construit une poétique de la mémoire postcoloniale dans le roman historique contemporain. Sur fond d’une réécriture de l’Histoire, se dessine ici les contours d’un ensemble de pratiques auctoriales qui s’inscrivent dans une revisitation permanente des récits de l'historiographie.