L’effectivité des droits de l’enfant en côte d'Ivoire : entre normes internationales et réalités locales
Auteur / Autrice : | Arsène Désiré Nene Bi |
Direction : | Louis-Augustin Barrière |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit mention droit international et relations internationales |
Date : | Soutenance le 06/07/2018 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur de soutenance : Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....) |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Doumbé-Billé |
Examinateurs / Examinatrices : Louis-Augustin Barrière, Stéphane Doumbé-Billé, Martial Mathieu, Pélagie N'Dri Théoua, Pascale Boucaud, Slim Laghmani | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Martial Mathieu, Pélagie N'Dri Théoua |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’effectivité des droits de l’enfant en Côte d’Ivoire est soumise à une tension constante et fragile entre les normes internationales qui proclament ces droits et assurent leur garantie et les réalités locales qui sont celles d’un pays en développement. De surcroît, la Côte d’Ivoire a rencontré depuis plus de dix ans de graves problèmes d’instabilité politique et sociale à cause d’une crise armée qui a déstabilisé les régimes de protection dans tous les domaines où ceux-ci existaient auparavant. La situation de la protection des droits de l’enfant, essentiellement d’origine internationale et placée à ce titre, sous un contrôle international pouvait-elle échapper à ce contexte ? La thèse montre que l’intégration dans le droit national ivoirien des normes internationales de protection à travers une large participation de la Côte d’Ivoire à la plupart des instruments protégeant tant les droits de l’Homme en général que les droits de l’enfant en particulier, de même que la traduction nationale de ces droits selon les exigences constitutionnelles dans une importante législation pourraient donner une image d’effectivité. Cette image est cependant fausse. L’effectivité de ces droits, lorsqu’elle est mise à l’épreuve des réalités du pays, tombe sous le poids des manifestations des violations aussi diverses qu’inacceptables. C’est pourquoi des mesures pour une effectivité améliorée sont préconisées. Leur mise en œuvre pourrait garantir un meilleur avenir à tous les enfants de la Côte d’Ivoire.