Vivre la révolution de 2011 à distance : sociologie des migrations égyptiennes en France
Auteur / Autrice : | Celia Lamblin |
Direction : | Sylvie Mazzella, Sylvie Brédeloup |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 27/11/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire méditerranéen de sociologie (MMSH, Aix-en-Provence ; 1996-2020) - Laboratoire Population-environnement-développement (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Sarah Ben Nefissa |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Brédeloup, Étienne Gérard, Sophie Bava | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Swanie Potot, Assia Boutaleb |
Mots clés
Résumé
Cette thèse initiée en octobre 2013 s’attache à comprendre en quoi les événements politiques survenus en Égypte entre 2011 et 2016 ont pu peser sur les trajectoires individuelles et les registres de l'action collective des Égyptiens installés en France. À partir d'une sociologie des migrations égyptiennes en France, ce travail ambitionne plus largement de comprendre comment un événement peut influencer les trajectoires individuelles de ceux qui n'en sont pas directement témoins. Inscrit à la croisée d'une sociologie des migrations et d'une sociologie de l'action collective, ce travail interroge le poids et les rôles des mobilisations à distance. L'enquête de terrain multisituée (durant laquelle des entretiens et des observations ont été menés dans les villes de Paris, de Marseille, mais aussi dans plusieurs localités égyptiennes), inscrit ce travail dans la lignée des travaux portant sur les formes de politisation par l'événement et contribue aux études sur la participation politique à distance.