Thèse soutenue

Des modèles de langage pour la reconnaissance de l'écriture manuscrite

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Auteur / Autrice : Wassim Swaileh
Direction : Thierry Paquet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 04/10/2017
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences physiques mathématiques et de l'information pour l'ingénieur (Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Maritime ; ....-2016)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire d'informatique, de traitement de l'information et des systèmes (Saint-Etienne du Rouvray, Seine-Maritime ; 2006-...)
Laboratoire : Laboratoire d'Informatique- de Traitement de l'Information et des Systèmes / LITIS
Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Jury : Président / Présidente : Véronique Eglin

Résumé

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Cette thèse porte sur le développement d'une chaîne de traitement complète pour réaliser des tâches de reconnaissance d'écriture manuscrite non contrainte. Trois difficultés majeures sont à résoudre: l'étape du prétraitement, l'étape de la modélisation optique et l'étape de la modélisation du langage. Au stade des prétraitements il faut extraire correctement les lignes de texte à partir de l'image du document. Une méthode de segmentation itérative en lignes utilisant des filtres orientables a été développée à cette fin. La difficulté dans l’étape de la modélisation optique vient de la diversité stylistique des scripts d'écriture manuscrite. Les modèles optiques statistiques développés sont des modèles de Markov cachés (HMM-GMM) et les modèles de réseaux de neurones récurrents (BLSTM-CTC). Les réseaux récurrents permettent d’atteindre les performances de l’état de l’art sur les deux bases de référence RIMES (pour le Français) et IAM (pour l’anglais). L'étape de modélisation du langage implique l'intégration d’un lexique et d’un modèle de langage statistique afin de rechercher parmi les hypothèses proposées par le modèle optique, la séquence de mots (phrase) la plus probable du point de vue linguistique. La difficulté à ce stade est liée à l’obtention d’un modèle de couverture lexicale optimale avec un minimum de mots hors vocabulaire (OOV). Pour cela nous introduisons une modélisation en sous-unités lexicales composée soit de syllabes soit de multigrammes. Ces modèles couvrent efficacement une partie importante des mots hors vocabulaire. Les performances du système de reconnaissance avec les unités sous-lexicales dépassent les performances des systèmes de reconnaissance traditionnelles de mots ou de caractères en présence d’un fort taux de mots hors lexique. Elles sont équivalentes aux modèles traditionnels en présence d’un faible taux de mots hors lexique. Grâce à la taille compacte du modèle de langage reposant sur des unités sous-lexicales, un système de reconnaissance multilingue unifié a été réalisé. Le système multilingue unifié améliore les performances de reconnaissance par rapport aux systèmes spécialisés dans chaque langue, notamment lorsque le modèle optique unifié est utilisé.