De la littérature au cinéma, transformation d'une écriture : le nouveau roman français et iranien et le cas de Bahman Farmânâra
Auteur / Autrice : | Nahid Gohari |
Direction : | Aude Locatelli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 20/10/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Yves Landerouin |
Examinateurs / Examinatrices : Caroline Renard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Odile Gannier |
Mots clés
Résumé
Dès son apparition, l’écriture romanesque a subi de nombreux changements aussi bien au niveau de la forme que du fond, mais l’écriture romanesque s’est trouvée face à une nouvelle dimension au vingtième siècle du fait du progrès des sciences et des technologies qui ont apporté notamment le cinéma. L’influence des techniques cinématographiques sur l’écriture et la collaboration des Nouveaux Romanciers – nous pensons notamment à Alain Robbe-Grillet et Marguerite Duras, Houshang Golshiri ou encore à des cinéastes français et iraniens comme Alain Resnais et Bahman Farmânâra – ont mené à la naissance d’une écriture transmodale et à celle de textes hybrides qui représentent des caractéristiques des récits à la fois littéraires et cinématographiques. Ainsi, nous pourrions confirmer la théorie avançant que le cinéma est l’écriture de demain, adaptée aux besoins de l’homme moderne entré dans l’Ère de soupçon. Ainsi, cette écriture partant du point de vue du personnage et rendant de ce fait toute structure spatio-temporelle brouillée – en particulier dans l’œuvre de Farmânâra – permet un rapprochement structural entre les scénarios et le Nouveau Roman, permettant alors de peindre une nouvelle image de l’homme égaré dans une société problématique, celle de notre époque.