Aemulatio Italorum, la réception des estampes de Mantegna par Dürer et ses contemporains germaniques : la gravure comme agent d'émulation culturelle à la Renaissance
Auteur / Autrice : | Anne-Sophie Pellé |
Direction : | Maurice Brock, Ulrich Pfisterer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 21/03/2016 |
Etablissement(s) : | Tours en cotutelle avec Ludwig-Maximilians Universität (Munich, Allemagne) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours ; 1956-....) |
Jury : | Président / Présidente : Hubertus Kohle |
Examinateurs / Examinatrices : François-René Martin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Lorentz, Jürgen Müller |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Au début du XVIè siècle, le territoire germanique apparaît comme le foyer de réception non seulement le plus important mais aussi le plus fécond des estampes du peintre italien Andrea Mantegna (1431-1506). De Dürer à Peter Vischer à Nuremberg, de l’atelier d’Ulrich Apt à celui de Jörg Breu l’Ancien à Augsbourg, d’Hans Baldung Grien à Matthias Grünewald dans les régions rhénanes, d’Urs Graf à Jörg Schweiger en Suisse, de l’atelier d’Altdorfer implanté à Ratisbonne à celui de Wolf Huber situé à Passau : tous les centres artistiques et humanistes du monde germanophone sont concernés. Inscrite dans la problématique des transferts culturels, cette thèse vise à montrer, par une approche résolument pluridisciplinaire, que la réception des modèles gravés italiens en Allemagne ne se borne pas aux emprunts formels et stylistiques, mais s’intègre dans une réflexion sur l’émulation, qui tient compte des spécificités à la fois historiques et culturelles du Saint Empire Romain germanique