Thèse soutenue

Les restaurations du décor sculpté du château de Blois au XIXe siècle à travers l'étude de son fonds lapidaire

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Auteur / Autrice : Morgane Chaumier-Bouron
Direction : Yves Pauwels
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'Art
Date : Soutenance le 22/03/2016
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours ; 1956-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Yves Andrieux
Examinateurs / Examinatrices : Frédérique Lemerle, Thierry Crépin-Leblond, Jacques Moulin

Résumé

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Classé sur la première liste des monuments historiques et premier édifice civil à bénéficier d’une restauration ordonnée et financée par l’État, le château de Blois voit se succéder, dès 1843, deux chantiers de réhabilitation respectivement dirigés par Félix Duban (1797-1870) et Anatole de Baudot (1834-1915). Remarquable synthèse de l’histoire de l’architecture française, le château est aussi le terrain d’expérimentation de diverses conceptions, méthodes et techniques de restauration qui, apparaissant au XIXe siècle, animent le débat national au centre duquel se place Viollet-le-Duc. L’inventaire et l’analyse inédits du fonds lapidaire du château de Blois, collection à laquelle sont associés les études, modèles avant exécution et moulages en plâtre des motifs décoratifs avant restauration, permettent de renouveler les connaissances sur le décor sculpté des ailes Louis XII et François Ier. Grâce à la mise en perspective des plâtres, des pierres déposées, des façades actuelles, des sources manuscrites et iconographiques, cette étude révèle les spécificités de chacune des deux restaurations, leur opposition et leur complémentarité. Elle met en évidence deux perceptions différentes de la Renaissance et la façon dont elles sont traduites dans la pierre par les architectes du XIXe siècle. Le château de Blois est ainsi un chantier-modèle, tant par l’exemplarité des restaurations dont il est l’objet que par l’intégration, assumée, du XIXe siècle à son histoire