Thèse soutenue

Contribution à l’amélioration des systèmes de surveillance par l’interconnexion : application à trois maladies de la filière équine

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Auteur / Autrice : Jean-Philippe Amat
Direction : Barbara DufourAgnès Leblond
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé publique - épidémiologie
Date : Soutenance le 14/12/2016
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé Publique (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2015-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Epidémiologie des maladies animales infectieuses (Maisons-Alfort, Val de Marne)
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Jean Bouyer
Examinateurs / Examinatrices : Barbara Dufour, Agnès Leblond, Jean Bouyer, Jean-Luc Cadoré, Didier Calavas, Sophie Pradier, Pascal Hendrikx, Jackie Tapprest
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Luc Cadoré, Didier Calavas

Résumé

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De nombreuses maladies infectieuses animales et zoonotiques font l’objet d’une surveillance chez l’animal. Dans certaines filières animales, plusieurs réseaux ou dispositifs sont mis en place sans qu’ils ne soient reliés ni coordonnés. De plus dans certains cas, plusieurs dispositifs surveillent les mêmes maladies mais de manière indépendante. Cette absence d’articulation peut conduire à un défaut d’efficacité des efforts de surveillance et à un coût global plus élevé. Notre travail s’est fixé pour objectif d’étudier en quoi l’interconnexion entre des dispositifs de surveillance déjà existants pourrait améliorer la surveillance des maladies infectieuses et comment mettre en œuvre une telle interconnexion.Pour tenter de répondre à cet objectif, nous avons pris comme support d’application trois systèmes de surveillance présents en France ayant pour objet des maladies infectieuses équines : l’anémie infectieuse des équidés, l’artérite virale équine et la métrite contagieuse équine. Nous avons adopté une démarche en trois étapes. Tout d’abord, une évaluation quantitative de la sensibilité de la surveillance a été menée à l’aide d’une méthode de capture-recapture. Deuxièmement nous avons évalué de manière semi-quantitative et comparative l’organisation et le fonctionnement général des trois systèmes de surveillance en identifiant les pistes d’interconnexion les plus pertinentes. Troisièmement, un atelier participatif réunissant une trentaine d’acteurs sanitaires et professionnels a été conduit afin d’évaluer et de hiérarchiser les solutions d’interconnexion. Ces travaux ont permis de fournir une vision claire et détaillée des qualités et des défauts des systèmes de surveillance. Ils ont aussi abouti à des recommandations d’interconnexion concrètes, ayant recueilli une adhésion large de la part des acteurs de la surveillance et de la filière, et pour lesquelles les bénéfices attendus et les niveaux de faisabilité, d’acceptabilité et de priorité ont été évalués. Ces travaux successifs ont également permis d’impliquer progressivement dans le processus un grand nombre d’acteurs et de bénéficiaires de la surveillance sanitaire équine. Afin d’enrichir cette démarche de préparation et d’accompagnement à la mise en œuvre d’une interconnexion, nous proposons d’y intégrer à l’avenir des travaux complémentaires éventuellement à conduire selon les besoins recensés, tels que des évaluations économiques, sociales ou multicritères.