Messianisme, violence et conversion
Auteur / Autrice : | Coralie Camilli |
Direction : | Ali Benmakhlouf |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 15/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lettres, Idées, Savoirs (Créteil) |
Jury : | Président / Présidente : Guillaume Le Blanc |
Examinateurs / Examinatrices : Joseph Cohen, Sophie Nordmann | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gérard Bensussan, Catherine Chalier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Notre recherche s’autorise d’une réflexion sur le messianisme continûment menée à partir des sources juives, essentiellement bibliques et talmudiques. Depuis cet indispensable point de départ, elle s’interroge centralement sur la possibilité d’une conversion de la violence en tout autre chose qu’elle-même, à savoir en droit, dès lors que celui-ci est entendu à la lumière du droit hé-braïque, c’est-à-dire ouvert sur son propre au-delà. Cette ouverture est ici comprise à partir du temps et de la loi, de leur relation. Car le juridique et le messianique s’entre-confortent, moyennant toute une série de mises au point et de clarifications quant à leurs temporalités propres. Le messianisme ap-paraît ainsi au fil de notre investigation comme un défi conceptuel par où tentent de s’articuler les particularités de l’existence historique, les exigences politiques et les promesses prophétiques. Il permet ainsi d’engager une ré-flexion originale et singulière sur l’Etat, la politique, l’histoire, les rapports entre le religieux et ses formes sécularisées, le droit et la vie.