Opinion, croyance, savoir : recherches sur la pragmatique kantienne de la pensée
Auteur / Autrice : | Nicolas Osborne |
Direction : | Christian Berner |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie (métaphysique, épistémologie, esthétique) |
Date : | Soutenance le 17/09/2016 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Savoirs, textes, langage (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Shahid Rahman |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Berner, Shahid Rahman, Christian Bonnet, Katerina Deligiorgi, Jocelyn Benoist | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Bonnet, Katerina Deligiorgi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail a pour objet la nature et l’explication philosophique de laméthode de construction de la connaissance selon l’épistémologie kantienne. Nous soulignons non seulement l’importance de la pratique sociale de l’argumentation, mais nous mettons également en évidence son rôle dans cette méthode, ainsi que les raisons pour lesquelles Kant en est arrivé à lui donner un tel rôle. Cela nous amène à reconstituer comment Kant a élaboré son argumentation en lien avec son horizon intellectuel (notamment Locke, Crusius, Lambert et Meier). Nous procédons en deux temps : le premier temps est celui de la recherche d’éléments épistémologiques qui interviennent dans la construction de la connaissance, comme le jugement synthétique, la modalité du jugement et la modalité de l’assentiment. Le second est celui de l’étude de la méthode proprement dite, qui se décline en deux activités, à savoir la construction de la direction du travail scientifique à travers le concept d’orientation et la construction de la justification de la connaissance à travers la pratique sociale de l’argumentation.