Thèse soutenue

Effet des facteurs anxiogènes sur les fonctions exécutives et les comportements agressifs : étude comparative franco-syrienne

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Auteur / Autrice : Melana Arouss
Direction : Farzaneh Pahlavan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 23/11/2015
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cognition, comportements, conduites humaines (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine ; 1996-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Descartes (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Valérie Fointiat
Examinateurs / Examinatrices : Farzaneh Pahlavan, Valérie Fointiat, Alain Somat, Todd Lubart
Rapporteurs / Rapporteuses : Valérie Fointiat, Alain Somat

Mots clés

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Résumé

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Certaines conditions de l'environnement sonore semblent perturber la communication, l'apprentissage, la mémoire et la réalisation d'une tâche cognitive effectuée à l'école, à l'université ou au bureau. Nous nommerons bruit, un son ou groupe de sons désorganisés, provoquant une gêne psychologique et/ou cognitive. De nombreuses études ont montré que le bruit peut avoir des conséquences graves sur les performances d'étude ou de travail, pouvant occasionner des perturbations de l'attention dédiée à une tâche, ainsi que des erreurs ; seuls certains bruits rythmés et d'un faible niveau sonore semblent amener une légère amélioration des conditions de travail (Cooke, 2006). Il semble qu'on ne dispose pas de recherches approfondies sur l'influence des nuisances sonores sur les comportements et les fonctions exécutives, ces dernières, impliquées dans de nombreux aspects de la cognition, recouvrent l'ensemble des fonctions nécessaires au contrôle et à la réalisation de tâches complexes nouvelles et non automatiques. Elles rassemblent les opérations qui permettent la mise en oeuvre et le contrôle de l'action. Introduit par Luria (1966), ces fonctions orchestrent l'ensemble des opérations cognitives (le langage, le calcul, la mémoire, etc.) afin qu'il y ait une mise en adéquation de l'objectif avec le plan d'action concret, fonction d'intégration qu'assure le cortex préfrontal (Levy R, 2009). Tout amène à penser qu'une nuisance environnementale, d'intensité importante, constitue un facteur additionnel de charge cognitive, en particulier chez les sujets anxieux particulièrement sensibles aux stimulations environnementales, qui peut affecter fortement leurs capacités de traitements des informations et de mémorisation, ainsi que l'allocation de leurs ressources attentionnelles. Le bruit peut aussi être à l'origine de symptômes d'agression de même que le stress ou l'absence de comportement d'aide et de courtoisie (Pahlavan, 2002). Donc le bruit augmente les comportements agressifs. Notre recherche vise à étudier les effets de la nuisance environnementale sur les fonctions exécutives et les comportements agressifs, dans un contexte interculturel franco-syrien.