Étudier la géographie des activités et des collectifs scientifiques dans le monde : de la croissance du système de production contemporain aux dynamiques d'une spécialité, la réparation de l'ADN
Auteur / Autrice : | Marion Maisonobe |
Direction : | Denis Eckert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 17/09/2015 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire Solidarités, sociétés, territoires (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuel Eveno |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Eckert, Olivier Bouba-Olga, Claude Grasland, Myriam Baron, Yves Gingras, Béatrice Milard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Bouba-Olga, Claude Grasland |
Mots clés
Résumé
Cette thèse envisage la géographie des activités scientifiques à travers leur dimension productive (les publications des chercheurs). La méthode définie permet de localiser et d’analyser à plusieurs dates la production et les réseaux de collaboration entre chercheurs à l'échelle mondiale depuis le niveau de l’agglomération urbaine. Les résultats montrent un mouvement récent de diffusion de l’activité à un nombre croissant de lieux, atténuant le monopole d’espaces autrefois hégémoniques et sur-représentés dans le corpus de références étudié (le Science Citation Index Expanded). Une étude de cas est réalisée sur un domaine de recherche en biologie moléculaire : la réparation de l'ADN. Considérant le rôle des trajectoires individuelles, elle aborde les principes géographiques d'émergence de la spécialité et la diffusion spatiale d'une question de recherche associée au domaine de la transcription de l'ADN.