Thèse soutenue

Le Comité parisien de la libération et les comités locaux de libération de la Seine

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Auteur / Autrice : Charles Riondet
Direction : Danielle TartakowskyChristine Nougaret
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire contemporaine des mondes etrangers et des relations internationales
Date : Soutenance le 16/03/2015
Etablissement(s) : Paris 8
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Pratiques et théories du sens (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherches historiques : histoire des pouvoirs, savoirs et sociétés
Jury : Président / Présidente : Laurent Douzou
Examinateurs / Examinatrices : Danielle Tartakowsky, Christine Nougaret, Philippe Nivet, Philip G. Nord
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Andrieu

Résumé

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Le Comité parisien de la libération est l'institution chargée de coordonner les efforts de la Résistance et préparer la prise du pouvoir dans le département de la Seine. Créé en octobre 1943, le CPL est pendant toute son existence tiraillé entre prérogatives locales et dimension nationale de son territoire. Les contradictions propres à la coordination de forces aux objectifs et pratiques divers, parfois contradictoires, façonnent également l'action du CPL, en particulier les oppositions entre communistes et non communistes. Le CPL est également soumis à la surveillance de tutelles nationales, le CNR et la Délégation générale du CFLN. Au cours de l'insurrection d'août 1944, ces contradictions menacent de briser l'unité au sein du CPL, qui connaît alors la plus grave crise de son existence.Toutefois, le CPL est le principal architecte de la prise du pouvoir dans les mairies de Paris et de banlieue. Le CPL pousse à la création des comités locaux de libération dans chaque arrondissement et chaque commune du département qui, entre le 19 et le 24 août 1944, s'emparent du pouvoir municipal sans difficultés ce qui représente une incontestable réussite politique.Un bouleversement suit cette insurrection puisque le CPL et les CLL deviennent des acteurs de la restauration des institutions républicaines et dépositaires de l'autorité publique dans un contexte difficile. Les élections municipales d'avril-mai 1945 marquent la fin de leur existence officielle. Malgré la volonté de certains d'entre eux de continuer à être des inspirateurs du pouvoir politique, leur rôle se réduit alors progressivement jusqu'à disparaître ou devenir des associations portant la mémoire de la Résistance.