Le champ magnétique de Mercure tel que mesuré par la Sonde MESSENGER
Auteur / Autrice : | Joana S. Oliveira |
Direction : | Benoit Langlais, Maria Alexandra Faria Pais |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la terre et de l'univers - Planétologie |
Date : | Soutenance en 2015 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur, Géosciences, Architecture (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Jury : | Président / Présidente : Antoine Mocquet |
Examinateurs / Examinatrices : Benoit Langlais, Maria Alexandra Faria Pais, Antoine Mocquet, Mioara Mandea-Alexandrescu, Michael Purucker, Philippe Cardin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mioara Mandea-Alexandrescu, Michael Purucker |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les mesures du champ magnétique herméen acquises au-dessus de l’hémisphère Nord par la sonde MESSENGER fournissent des informations cruciales sur le champ magnétique de la planète. La méthode des Time-Dependent Equivalent Source Dipole est développée afin de modéliser le champ magnétique et sa variation séculaire avec des mesures distribuées sur une région restreinte. Les tests avec des données synthétiques à la fois sur des grilles régulières et aux positions de la sonde confirment la validité de la méthode. Elle est appliquée à des mesures de MESSENGER acquises sur presque trois années terrestres. En excluant les termes de variation séculaire, des modèles journaliers sidéraux et solaires du champ magnétique herméen sont calculés. Un champ zonal dominant avec des structures de petite échelle, non-axisymétriques, et en rotation avec le Soleil dans un référentiel centré sur Mercure est trouvé dans les modèles basés sur un jour sidéral. Lorsque l’on modélise le champ durant un jour solaire complet, ces structures de petite échelle diminuent et le champ devient encore plus axisymétrique. Cependant, la comparaison des différents modèles jour solaire révèle une forte variabilité. L’absence de structures non-axisymétriques cohérentes modélisées par notre méthode, pourtant développée pour permettre de modéliser de telles structures, prouve la structure de grande échelle et quasi axisymétrique du champ magnétique interne de Mercure.