La céramique architecturale des "Maîtres de Tabriz" dans les édifices ottomans des 15ème et 16ème siècles
Auteur / Autrice : | Khalida Mahi |
Direction : | Yves Porter |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 15/12/2015 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'archéologie médiévale et moderne en Méditerranée (2012-.... ; Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Michele Bernardini |
Examinateurs / Examinatrices : Michele Bernardini, Filiz Yenis̨ehirlioğlu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Filiz Yenis̨ehirlioğlu |
Mots clés
Résumé
Les « Maîtres de Tabriz » ont suscité un vif intérêt chez les chercheurs. Ces céramistes, qui ont orné des édifices ottomans au 15ème et 16ème siècle, demeurent pourtant mystérieux à bien des égards. L’absence de biographies rend leur identification incertaine et engendre par conséquent de nombreuses théories sur leur origine historique et géographique. Concrètement, ces maîtres ne sont connus qu’à travers leur nom figurant dans les inscriptions monumentales ou dans les archives ottomanes. Une investigation dans les textes anciens a alors été essentielle pour combler le manque d’indices. Cependant, certaines de ces sources écrites ont fait l’objet d’extrapolations et de spéculations aléatoires. Pourtant, elles sont considérées comme des éléments probants, ce qui fausse évidemment l’identification de ces céramistes. Il a été primordial de revenir sur les éléments d’identification. La relecture des sources primaires permet en effet de dégager les notions concrètes et d’écarter les hypothèses infondées. Tel est l’enjeu de la première partie de cette étude qui met en évidence les connaissances que l’on possède des « Maîtres de Tabriz ». La deuxième partie est consacrée à l’analyse technique et ornementale des céramiques architecturales. Les œuvres des « Maîtres de Tabriz » sont relativement bien connues. Elles ont fait l’objet de nombreuses publications, mais ont souvent été abordées de manière transversale. Cette étude propose une nouvelle approche en mettant en relation la production de chacun des quatre groupes de céramistes. Cette démarche permet ainsi de saisir l’évolution de cette production tout en mettant en avant les corrélations et les disparités artistiques.