Thèse soutenue

La lithiase urinaire : épidémiologie, rôle des éléments traces et des plantes médicinales

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Auteur / Autrice : Badreddine Hannache
Direction : Dominique BazinMichel Daudon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Structure, fonction et ingénierie des protéines
Date : Soutenance le 04/03/2014
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Innovation Thérapeutique : du Fondamental à l'Appliqué (Châtenay-Malabry, Haut-de-Seine ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique des solides (Orsay, Essonne) - Laboratoire de Physique des Solides
Jury : Président / Présidente : Antoine Dürrbach
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Bazin, Michel Daudon, Antoine Dürrbach, Bertrand Doré, Emmanuel Letavernier
Rapporteurs / Rapporteuses : Bertrand Doré, Emmanuel Letavernier

Résumé

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La lithiase urinaire est une affection très répandue qui touche 4 à 18% de la population selon les pays. Cette pathologie nécessite beaucoup de recherches pluridisciplinaires. Le travail présenté dans cette thèse a pour objet de préciser la nature des calculs urinaires de l’Est Algérien et d’étudier ensuite le rôle de certains éléments traces ainsi que l’effet de quelques extraits de plantes médicinales sur la dissolution des calculs urinaires. Les techniques utilisées sont principalement les suivantes : la spectrophotométrie infrarouge à transformée de Fourier pour déterminer la composition chimique des calculs, la fluorescence X afin de déterminer la nature et la teneur des éléments traces et la microscopie électronique à balayage pour explorer la structure intime des cristallites à l’échelle mésoscopique. D’autres méthodes comme la microscopie optique ont été utilisées pour faire l’analyse morphoconstitutionnelle des calculs. Enfin, un modèle expérimental in vitro a été développé pour étudier l’effet des plantes médicinales. Bien que le nombre de calculs urinaires considérés soit faible, l’épidémiologie de la lithiase dans cette région de l’Algérie a été esquissée. Les calculs d’oxalate de calcium deviennent prépondérants en raison d’un changement des habitudes alimentaires avec toutefois une persistance des calculs d’origine infectieuse que l’infection soit urinaire ou digestive. Les données recueillies sur la distribution des éléments traces ne soulignent pas leur rôle catalytique mais sont en faveur d’un simple processus d’adsorption. Aucun des extraits de plantes testés, tous issus de la pharmacopée algérienne, n’a eu d’effet tangible pour dissoudre les calculs urinaires.