Thèse soutenue

Dense matrix computations : communication cost and numerical stability

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Auteur / Autrice : Amal Khabou
Direction : Laura Grigori
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 11/02/2013
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Informatique de Paris-Sud
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de recherche en informatique (Orsay, Essonne ; 1998-2020)
Jury : Président / Présidente : Lain Duff
Examinateurs / Examinatrices : Laura Grigori, Lain Duff, Nicholas J. Higham, Yves Robert, Yannis Manoussakis, Jean-Louis Roch
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicholas J. Higham, Yves Robert

Résumé

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Cette thèse traite d’une routine d’algèbre linéaire largement utilisée pour la résolution des systèmes li- néaires, il s’agit de la factorisation LU. Habituellement, pour calculer une telle décomposition, on utilise l’élimination de Gauss avec pivotage partiel (GEPP). La stabilité numérique de l’élimination de Gauss avec pivotage partiel est caractérisée par un facteur de croissance qui est reste assez petit en pratique. Toutefois, la version parallèle de cet algorithme ne permet pas d’atteindre les bornes inférieures qui ca- ractérisent le coût de communication pour un algorithme donné. En effet, la factorisation d’un bloc de colonnes constitue un goulot d’étranglement en termes de communication. Pour remédier à ce problème, Grigori et al [60] ont développé une factorisation LU qui minimise la communication(CALU) au prix de quelques calculs redondants. En théorie la borne supérieure du facteur de croissance de CALU est plus grande que celle de l’élimination de Gauss avec pivotage partiel, cependant CALU est stable en pratique. Pour améliorer la borne supérieure du facteur de croissance, nous étudions une nouvelle stra- tégie de pivotage utilisant la factorisation QR avec forte révélation de rang. Ainsi nous développons un nouvel algorithme pour la factorisation LU par blocs. La borne supérieure du facteur de croissance de cet algorithme est plus petite que celle de l’élimination de Gauss avec pivotage partiel. Cette stratégie de pivotage est ensuite combinée avec le pivotage basé sur un tournoi pour produire une factorisation LU qui minimise la communication et qui est plus stable que CALU. Pour les systèmes hiérarchiques, plusieurs niveaux de parallélisme sont disponibles. Cependant, aucune des méthodes précédemment ci- tées n’exploite pleinement ces ressources. Nous proposons et étudions alors deux algorithmes récursifs qui utilisent les mêmes principes que CALU mais qui sont plus appropriés pour des architectures à plu- sieurs niveaux de parallélisme. Pour analyser d’une façon précise et réaliste